Merci à tous d’avoir participé.

C’est un réel plaisir d’échanger avec ses lecteurs sur des sujets comme celui-ci et un beau travail participatif.

Je retiens plusieurs choses :

  • La plupart d’entre vous préfère les titres courts, légers et faciles à retenir (Saby, Cécile)
  • La première idée est souvent la bonne (Fabienne)
  • Le lecteur est touché par les titres simples et pas forcément par l’originalité de ce dernier (Richard)
  • Un titre sans négation est mieux pour ce texte (Cécile)

Dernières propositions de titres en lisse :

  • La femme sans visage (Fabienne, Martine, Richard, Cécile, Julien, Yves-Lise, Vanessa) : ce titre sans avoir lu le texte peut évoquer l’ histoire d’un handicap ou d’une perte d’identité. Il n’est pas original mais peut accrocher le lecteur. Par contre il ne recouvre pas tout le champ de l’histoire.
  • Visage effacé (Marie, Cécile)
  • Femme sans visage (Amélie) : Commencer par « la femme  » réduit le champ. Pourquoi ne pas enlever « la » : Femme sans visage serait peut-être même plus énigmatique; ou bien un titre plus centré sur les larmes : – Larmes  -Des larmes & des femmes  – Pleure!…
  • Larmes de crocodile (Marie) :
  • Les larmes du crocodile (Cécile) : détournement de l’expression “larmes de crocodiles” qui fait référence au fait de feindre une tristesse, pour inviter, comme le fait la nouvelle, à une réflexion sur la tristesse,les raisons de nos larmes, de nos états d’âme et les différentes façon de les gérer. L’animal devient un personnage à part entière de l’histoire. Cela interpelle dans le sens où l’expression n’est pas respectée et donc le lecteur potentiel est amené à se demander le pourquoi du ‘non respect” de l’expression consacrée “les larmes DE crocodile”. L’article DU fait référence à un seul en particulier. Donc que représente ce crocodile? Pourquoi a-t-on l’habitude de parler des larmes de cet animal? Cependant le titre fait écho à “Les Larmes du Lac” du même auteur (même tournure de phrase).
  • Pourquoi les crocodile pleurent-ils ? (Cécile) : la question ajoute un dynamisme
  • La larme du crocodile (Jérôme) : pour jouer sur les articles définis singuliers. 
  • Crocodile (Marie) : titre bref en ellipse. Plus de «larmes» exprimant la tristesse ou la perte de quelque chose. Un peu d’exotisme, mais évoque la violence et pas la féminité. Il lie les deux personnages du texte, Réjane qui pleure sans s’arrêter (on pense à l’expression larmes de crocodile) et Soraya qui ne pleure jamais mais qui rencontre un crocodile. Il donne une existence propre au crocodile. Mais ce titre ne plait pas à la majorité, peu de mystère.
  • Le syndrome du Crocodile (Marie) : évoque une maladie et un titre un peu mystérieux. Mais un livre existe déjà avec ce titre.
  • Temps de larmes (Fabienne) : correspond au texte, mais donne une ambiance triste
  • D’une femme à l’autre (Fabienne) : correspond bien au résumé du texte, mais pas très accrocheur.

Et ma conclusion est…

La femme sans visage

L’avis le plus partagé par tous me semble être le meilleur choix. Même s’il ne comprend pas tout le caractère du texte, il est plus à même d’attirer un lecteur qui ne connaît pas encore la nouvelle. Les autres titres, notamment avec le terme “crocodile” ne sont pas autant accrocheurs.

J’abandonne l’idée du titre long à la façon de L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa de Romain Puértolas ou Le vieux qui lisait des romans d’amour de Luis Sepúlveda car c’est trop difficile à retenir. 

Merci à tous pour votre participation à cet échange enrichissant. La nouvelle sera publiée sur Amazon le 18 juillet (disponible d’ores et déjà en précommande). J’ai indiqué en première page du texte que le titre a été choisi suite à un échange participatif avec un échantillon de lecteurs et j’ai cité vos prénoms, pour vous remercier !

A très bientôt !