Ecriture : les cris dans les mots sont la seule aventure

Mon “Los Angeles 2006” en 10 photos

Los Angeles a été mon premier “grand voyage”, un voyage d’un mois, dépaysant et plein de découvertes, de par la culture américaine différente de la nôtre et aussi de par la beauté des paysages, à la fois immenses et colorés.

Le célèbre Walk of Fame d'Hollywood Boulevard,

Le célèbre Walk of Fame d’Hollywood Boulevard, Los Angeles

Ce que j’en retiens, presque 10 ans après, c’est que ce qui me semblait étrange à l’époque est devenu notre quotidien. La mondialisation a fait son oeuvre et les USA étaient notre futur sur certains points (quotidien de repas achetés tout prêts, personnes hyper connectées à leur téléphone portable, écrans géants, centres commerciaux aménagés pour le bien-être des clients, street-art et graffitis…).

Bâtiment sur Hollywood Boulevard.

Bâtiment sur Hollywood Boulevard. On peut voir en fond les célèbres lettres “HOLLYWOOD”

L’esprit américain : des drapeaux américains sur les maisons, les voitures… L’omniprésence du baseball. L’importance du barbecue le dimanche et le culte de l’image de soi (prendre soin de son corps, faire du sport, faire de la chirurgie esthétique, prendre des protéines pour se muscler, changer de voiture pour avoir meilleure apparence…). La pratique du surf en Californie, l’amour de la plage, du soleil,  des palmiers. L’importance de la musique aussi, beaucoup de gens font de la musique, publient des CD, chantent, se produisent dans les petites salles de Sunset Boulevard. C’est aussi des noms mythiques qui fleurent la série TV ou le monde du cinéma : Beverly Hills, Melrose Avenue, Hollywood, Sunset Boulevard, Mulholland Drive, Santa Monica, Malibu, Bel Air, Venice

Griffith Park pour monter au Mont Hollywood,

Griffith Park pour monter au Mont Hollywood, Los Angeles. Parc aride et sauvage, où le panneau met en garde contre divers animaux.

Observatoire Griffith et vue sur Los Angeles

Observatoire Griffith et vue sur Los Angeles depuis Mont Hollywood

L’ampleur des choses. L’immensité des centres commerciaux, des produits alimentaires (ketchup de 2kg, énormes paquets de chips, sodas en verres d’un litre…), la taille des gens (personnes obèses, hommes grands, musclés et baraqués, femmes aux grosses fesses).
L’immensité des pick-ups, des limousines, des avenues interminables (pour exemple Sunset Boulevard fait 39 km de long…)
L’immensité de la nature, des arbres géants en forêt, des grands déserts, des plages à perte de vue, et la diversité de la faune (perroquets en ville, oiseau-mouche butinant une fleur,  pumas en campagne, serpents à sonnettes…)
La chaleur en été, les 100 degrés Fahrenheit.

Vue sur Los Angeles depuis le Musée Getty

Vue sur Los Angeles depuis le Musée Getty

La route. Elément clé aux Etats-Unis.

La route. Elément clé aux Etats-Unis.

Melrose Avenue, Los Angeles.

Melrose Avenue, Los Angeles. Authentique atmosphère américaine.

Le culte de la nourriture :  fameux donuts, chips à tremper dans des sauces, cookies & verre de lait, céleri au beurre de cacahuète, fruits au petit-déjeuner, pop corn au fromage… Les vins et les fromages français fantasmés. Boire dans des pots de confiture vides, boire du lait en gallon, la porte du frigo ouverte. Manger tout le temps, à n’importe quelle heure (dans la voiture, au cinéma, sur le canapé, pendant un concert)…

La liberté, la vie sans contrainte, la flêmardise.
Tout avoir, ne rien faire.  On ne cuisine pas (on achète déjà cuisiné), on ne nettoie pas la maison (il y a des femmes de ménages pour cela), on ne répare rien (il y a des hommes à tout faire pour changer les ampoules ou entretenir le jardin). On traîne des tongs, on mange des frites, rien ne manque, on peut tout avoir dans ce pays des possibles, ce pays presque “too much”.

Désert aux alentours de Palm Springs

Désert aux alentours de Palm Springs

Vue sur Palm Springs

Vue sur Palm Springs depuis la route qui descend de la montagne San Jacinto Peak

Solana Beach, Californie

Solana Beach, Californie

Le pays des contraires. On dépense beaucoup mais certains vivent dans la rue.  Beaucoup d’empathie mais autant de racisme. Opulence mais gaspillage…
Trop chaud dans la rue, trop froid dans les magasins.
De nuit, toutes ces lumières…. Il n’y a jamais vraiment de nuit, à L.A. Mais il y a de magnifiques soleils couchants.

2 Comments

  1. johanduval

    Tu me fais rêver avec cet article. Tes photos sont très belles. Je fantasme de pouvoir voyager et d’en faire autant !

    • Marie Havard

      Il y a une belle lumière là-bas. Et tout est grandiose !

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